Aménagé par le duc de Savoie, Charles Emmanuel III en 1750 dans une zone marécageuse, c'est aujourd'hui un vaste ensemble où se côtoient navires de fret (exportation de ciment), paquebots de croisière, bateaux de pêche et de plaisance, car-ferries à destination de la Corse.
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Une digue imposante protège le port
Depuis peu, une navette permet de relier les deux rives du port en barque à moteur
Tous les types de bateaux sont représentés des petites barques de pêcheurs au gros yacht en passant par les catamarans et même les trois mats lors de certaines manifestations.
De chaque coté du port de merveilleuses façades, élevées au cours du XIX° siècle, présentent une belle harmonie de couleurs où prédomine le rouge sarde.
On y trouve aussi quelques excellentes tables comme c'est le cas de l'Ane Rouge, un des meilleurs restaurants de poissons de la ville. C'est d'un surnom que lui avait donné son ami Chagall que s'inspira la créatrice du restaurant quand elle le baptisa sur le port.
Au centre, protégeant le port et accueillant les marins de retour de mer, l'église Notre Dame du Port possède de nombreuses statues de saints protecteurs
En remontant le boulevard Carnot on arrive au musée de Paléontologie de Terra Amata, aménagé sur les lieux de fouilles réalisées en 1966 alors qu'on allait construire un immeuble d'habitation. On y a découvert un site préhistorique qui a livré l'un des plus anciens habitats connus en Europe, aménagé voici 400 000 ans. Il présente divers objets découverts sur le site (outils taillés dans les galets, ossements de la faune de l'époque, excréments fossilisés....), un moulage du sol avec son quadrillage ainsi qu'une reconstitution d'une hutte de branchages. D'intéressants dioramas évoquent les activités de ces lointains Niçois comme la chasse à l'éléphant !!!.
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