Station balnéaire à deux pas de Nice, connue pour sa rade considérée comme l'une des plus belle de Méditerranée.
Avant que Cocteau ne s'y intéresse, cette petite chapelle servait de remise pour les filets de pêcheurs. En 1956, alors qu'il séjourne à Villefranche, il entreprend de la décorer, réalisant une de ses plus belles oeuvres. |
Projet qu'il porta pendant plus de dix ans et auquel participèrent différents artistes locaux, céramistes ou tailleurs de pierre.
Elle évoque à la fois la vie de l'apôtre Saint Pierre, le village cher à l'enfance de Cocteau, son amitié pour les pêcheurs auxquels elle fut offerte. D'autres thèmes, plus populaires comme l'hommage aux gitans des Saintes Maries de la Mer et aux Demoiselles de Villefranche sont également représentés sur les fresques.
Porte intérieure encadrée des chandeliers de l'Apocalypse traités en céramique
L'autel, l'abside et les piliers aux Saintes Faces
Saint Pierre bafoué par les soldats de Pilate après le reniement
Un ange délivre Saint Pierre, prisonnier du roi Hérode
La chapelle est située en bordure du port de la Santé, bordé de terrasses de cafés-restaurants au pied de façades riches en couleurs.
La vieille ville se cache derrière avec ses rues typiques comme la rue du Poilu ou la rue Obscure qui doit son nom au fait qu'elle est entièrement voûtée.
Cette rue obscure a inspiré Jean Cocteau qui en a fait une toile, représentée sur cette plaque
Son entrée sud est aujourd'hui condamnée
D'autres photos des ruelles de Villefranche
Au centre se dresse l'église baroque Saint Michel fondée au XV° siècle et remaniée au XVIII° siècle. Elle abrite des retables du XVIII°, des statues en bois polychrome du XVI° (dont Saint Roch et son chien) et un très beau Christ gisant sculpté au XVII° dans un tronc de figuier par un galérien. Enfin, un orgue de 1790 des célèbres frères Grinda.
L'autre site important de Villefranche est la citadelle élevée en 1557 par le Duc de Savoie pour protéger la rade. Elle fit l'admiration de Vauban et fut le seul élément de défense du comté de Nice (avec le fort du mont Alban) a avoir été épargné par Louis XIV.
Démilitarisée, elle abrite aujourd'hui un théâtre de verdure, l'hôtel de ville, l'ancienne chapelle St Elme qui accueille des expos temporaires et trois musées aménagés dans les anciennes casemates.
Depuis le chemin de ronde on découvre une jolie vue sur la rade et le Cap Ferrat ainsi que sur le port de la Darse, l'ancien port militaire transformé en port de plaisance.
Le musée Volti met en valeur les corps voluptueux d'Antoniucci Volti (1915 - 1989), sculpteur de Villefranche que l'on sent formé à l'art de Maillol, au travers de nombreuses sculptures en bronze, cuivre martelé, bois, plâtre ou terre cuite accompagnées de quelques sanguines sur le thème cher à l'artiste, le nu féminin.
Le musée Goetz Boumeester recèle quant à lui, présente une centaine d'oeuvres représentant cinquante ans de recherches picturales allant du figuratif à l'abstrait, parmi lesquels celles du peintre graveur Henri Goetz (1909 - 1989) et de son épouse Christine Boumeester (1904 - 1971) qui donnèrent leur collection à la ville. Egalement des dessins de maîtres : Picasso, Picabia, Miro, Hartung...
Photos en attente
Enfin la collection Roux est un petit musée qui montre des figurines en céramique évoquant des scènes de la vie quotidienne au Moyen Age et à la Renaissance, réalisées d'après des traités et ouvrages datant de cette époque.
Photos en attente
Pour finir diverses photos prises à Villefranche
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