Devenu un simple filet d'eau qui se jette dans la mer à la hauteur du jardin Albert 1er, le Paillon pouvait atteindre 500 m3/s autrefois. La décision de le recouvrir remonte à 1860, disparaissant d'abord sous le square Massena puis sous le jardin Albert 1er. Aujourd'hui il faut remonter jusqu'au palais des expositions pour le retrouver à l'air libre. Il restera caché au terme de vastes travaux entrepris sous l'appellation "coulée verte" le long de son cours.
Le lycée Massena, ancien couvent devenu lycée de garçons sous l'Empire présente une architecture entre néoclassicisme et Art déco.
La "coulée verte" doit s'achever en face du TNN, le Théatre National de Nice
Une série de photos anciennes de Nice est exposée sur le mur nord entourant les travaux.
Le 26 octobre 2013 la Promenade du Paillon a été inaugurée après 2 ans de travaux. Anciennement appelée coulée verte, elle offre 12 hectares de verdure en plein centre ville sur 1 km entre le bord de mer et le théâtre séparant la vieille ville du centre ville, aménagée au dessus du fleuve du même nom et enterré depuis le XIX° siècle pour assainir la ville. Avec 40 000 m² d'espaces plantés dont 17 000 engazonnés, elle donne l'occasion d'un voyage botanique à travers les continents.
Evidemment, ce projet ne fait pas l'unanimité. Projet électoraliste pour certains, espace trop sécurisé pour d'autres (grilles massives et inesthétiques, multiples cameras et brigade de surveillance...), je trouve personnellement que l'absence de points d'ombre accessibles est fort regrettable.
La promenade est séparée en deux à la hauteur de la place Massena, axe central de la ville .
Pour en savoir plus sur la flore, la ville a fait le choix des nouvelles technologies en disposant des panneaux avec applications pour mobiles.
La statue de Massena a bien sur, été conservée (et nettoyée pour l'occasion)
Le choix du bois, très tendance à l'heure actuelle, a été retenu pour cet édifice qui abrite les toilettes...
... et qu'on retrouve sur les différents bancs et chaises disposés tout au long de la promenade.
Ces dalles de pierres qui recouvrent les allées est également une réussite incontestable.
L'une des attractions majeures est ce miroir d'eau de 3 000 m² inspiré de celui existant à Bordeaux, équipé de 128 jets d'eau.
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Coté jardin Albert 1er, le "plateau des brumes", où l'eau est aussi à l'honneur, cette fois sous forme de centaines de brumisateurs sur une surface de basalte et de calcaire de 1 400 m²
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Enfin on peut y voir une dizaine de panneaux sur lesquels figurent des reproductions du Nice d'antan.
Au niveau du théatre, l'église du voeu mérite une visite bien qu'elle ne soit pas mentionnée dans les guides touristiques.
A partir de cet endroit et jusqu'à l'Acropolis s'étend la Promenade des Arts, impressionnante opération d'urbanisme moderne entre les façades XIX° s des boulevards d'un coté et les toits de la vieille ville de l'autre.
Le premier édifice est donc le théâtre, recouvert de bâches en 2013 pour cause de ravalement
Aspect du marbre après le ravallement
Face à lui se dresse le MAMAC, musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain
Compte tenu de la richesse du MAMAC un article entier lui est consacré.
Plus au nord, face au musée, la médiathèque Louis Nucera présente une architecture tout aussi remarquable, en particulier des bureaux abrités dans une gigantesque Tête Carrée signée Sacha Sosno.
Un jardin abondamment fleuri et parsemé de sculptures diverses s'étend entre la médiathèque et les bureaux.
En face du jardin se trouve le muséum d'Histoire naturelle, crée en 1846 par deux naturalistes niçois, Jean Baptiste Vérany et Jean Baptiste Barla, ce qui en fait le plus ancien musée de Nice.
Il se limite à une grande salle bien qu'il possède une très riche collection estimée à un million de pièces qui faute d'espace sont actuellement confinées dans les salles d'archives. Le musée pourrait bientôt être délocalisé dans une future Cité des sciences et de la nature construite au sein du par Phoenix.
Une animation met en scène les deux fondateurs du musée en 1964 après la visite au musée de Napoléon III, de passage à Nice pour l'inauguration de la ligne de chemin de fer.
Enfin on arrive face à l'Acropolis, gigantesque palais des congrès, complexe composé d'un auditorium, d'une cinémathèque et d'un bowling.
Là encore, plusieurs sculptures contemporaines occupent l'espace
Derrière l'Acropolis se trouve une vaste place marquant la limite du centre ville. On y trouve un vaste palais des sports avec piscine et patinoire, un palais d'exposition et des hôtels fréquentés surtout par des hommes d'affaires.
Avec ses palmiers et son architecture typiquement année 30, l'église Notre Dame Auxiliatrice est la plus vaste de Nice. Entièrement construite en béton armé et alvéolé selon une technique inspirée des frères Perret.
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en voilà des nouveautés ! jamais entendu parler de cette église, les vitraux sont superbes ! quant-à la coulée verte, quel souk ! mais ce sera beau! chouettes les photos de l'ancien temps, bravo gégé
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