Un tour d'horizon des différents sites et musées des villes et villages de la région PACA où je vis

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Nice - Le quartier de Cimiez

Au I° siècle avant J.C. était fondée sur cette colline une petite ville appelée Cemelenum, qui devint capitale de la province des Alpes Maritimes crée par Auguste en l'an 14. Au III° siècle après J.C. la ville comptait 15 000 habitants. Difficile à protéger des invasions barbares, elle est abandonnée au VI° siècle. Au XVI° s, c 'est au tour d'une communauté franciscaine de s'installer sur cette colline dont le XVIII° s et les suivants feront le lieu de résidence privilégié de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie.
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C'est donc dans ce quartier qu'on trouvera les plus beaux exemple d'architecture de la ville : des palais comme le Grand Palais construit en 1912, l'Alhambra à l'orientalisme clairement assumé avec ses minarets à bulbes ou encore l'exceptionnel Excelsior Régina avec sa façade de 200 m, ancien hôtel transformé en appartements. La reine Victoria y a séjourné trois hivers entre 1897 et 1899. Matisse y est mort en 1954.









Contraste étonnant avec cette villa abandonnée, ornée d'un joli bas relief,  située à ses pieds.


Justement, des villas, le quartier en compte un grand nombre de tous styles  comme la villa Paradisio de style Louis XV, la villa Surany avec de jolies mosaiques en façade ou encore le manoir Belgrano faisant penser à un petit château gothique avec ses vitraux et ses tourelles









D'autres présentent de jolies fresques peintes ou des décors sculptés










C'est aussi à Cimiez que l'on trouve les plus belles marquises, la plus impressionnante étant celle du Renina






Evidemment de nombreux édifices de grand standing, plus récents et sans fioritures sont présents un peu partout dans le quartier.


Pour finir quelques autres exemples d'architecture visible dans le secteur de Cimiez







Le secteur historique est concentré autour des arènes de l'antique ville romaine de Cemelenum. Arènes qui ont beaucoup souffert  des avanies de l'histoire. 
Jusqu'en 2011 s'y déroulait le célèbre festival de jazz, déplacé depuis au jardin Albert 1° dans le centre ville.



En revanche, les vestiges des anciennes thermes sont plus intéressants. Mais seuls les initiés sauront s'y retrouver dans l'ensemble des ruines.






Pour mieux comprendre, un intéressant musée archéologique est aménagé aux abords des ruines.


Y sont exposés divers objets provenant des fouilles, illustrant la vie des anciens habitants de Cemelenum  à l'époque romaine.





Appliques d'accoudoirs de lit du 1er s av J.C. provenant d'une épave






 Reconstitution des trois ensembles thermaux au III° s ap J.C.

Au sous sol venaient s'ajouter d'autres objets à l'occasion de l'exposition Matisse organisée durant l'été 2013







Le musée Matisse situé tout à coté est installé dans une villa du XVII° siècle, de style génois couleur terre de Sienne. Les photos n'étant pas autorisées à l'intérieur je n'ai que des photos de l'extérieur.





Pour ceux qui préfèrent se reposer l'esprit, un beau jardin planté d'oliviers s'offre à eux en face du musée.


En sortant de ce jardin, on arrive face au monastère franciscain, ensemble composé d'une église, d'un cloître, d'un jardin et d'un musée.  La façade de l'église est de style "troubadour" (1850) et est précédé d'un porche du XVII° siècle. 






L'unique nef centrale est surmontée de plafonds peints illustrant la vie de saint François



L'église abrite trois oeuvres majeures du primitif niçois Louis Bréa (en cours de restauration) ainsi qu'un monumental retable en bois sculpté et doré à la feuille.


Sur le parvis, une colonne torse en marbre blanc surmontée d'une croix tréflée de 1477 et où est sculpté le séraphin qui apparut crucifié à Saint François d'Assise ainsi qu'une statue élevée en l'honneur de Jean Paul II.


Sur le coté de l'église, un petit cloitre est orné de peintures évoquant les événements de la vie de Marie et sa glorification.


Au sud s'étendent  les jardins du monastère avec ses citronniers, ses parterres fleuris, ses pergolas où serpentent des rosiers et ses fontaines. Ils constituent de plus un balcon de rêve sur Nice depuis l'Observatoire jusqu'au château en passant par la mont Boron.








De l'autre coté du jardin, la vue donne sur le musée Matisse et le palais Regina


Etabli en 1840 contre l'église du monastère, le cimetière de Cimiez possède un ensemble de tombes aux architectures les plus variées (pyramide, portail gothique, sculpture contemporaine) du plus extravagant au très modeste. Parmi les personnalités qui reposent dans ce cimetière, on peut citer les peintres Trachel et Raoul Dufy, l'écrivain Roger Martin du Gard sans oublier Matisse dont la tombe recouverte de pierres est située à l'écart dans une oliveraie qui lui appartenait


Tombe de Raoul Dufy

Tombe de Trachel
Tombe de Roger Martin Du Gard


Sélection des tombes les plus originales du cimetière




En contrebas de Cimiez s'étend la parc de Valrose, crée par un certain baron Von Dewies d'origine russe et occupé de nos jours par la faculté des sciences. Cet ingénieur, anobli par les tsars et propriétaire du Transsibérien, acheta le parc en 1865 pour y faire construire un extravagant château gothique avec son propre opéra-théâtre étant amateur de musique. Le parc conserve toujours une belle allure avec ses jardins à la française où les palmiers voisinent avec des statues copiées sur celle de Versailles et ses surprises comme ce petit temple grec, ce zèbre coloré ou cette isba démontée planche par planche dans un domaine de Kiev.

Entrée du parc coté Cimiez

 Plantation de lin au premier plan



















4 commentaires:

  1. Le festival de Jazz dans les arènes c'était une belle époque. Pas celui des années proches de 2000, mais bien, bien avant. OK il fallait prendre le bus pour y aller, et c'était un peu compliqué pour rentrer le soir si pas de voiture. Mais le lieu était enchanteur. Faudrait que je scanne mes vieilles photos !!! un jour...

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  2. je ne suis allée à Cimiez que pour le festival de jazz, il y a fort longtemps, visiter le musée archéo, celui de Matisse, les thermes et la fête des cougourdons. Bravo pour les marquises, superbes, et je regrette de ne m'être jamais promenée dans les rues de ce quartier.

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    1. Moi le festival de jazz, j'y allais pour travailler. J'étais dans les coulisses, parfois, quelques minutes devant la scène (avec le badge !) , ou assise sur les marches du camion régie. Qu'est ce que j'ai adoré. Toutes mes photos sont en tirages papier. Mon scanner ne fonctionne plus...
      J'ai logé encore ensuite à Cimiez. Il y a le conservatoire de musique, je crois, là, qui était la cause de mon déplacement.
      Oui, un bravo pour les marquises. C'est beau. je ne connais pas. Il y a très longtemps que je ne suis pas allée à Nice.
      Je vais me servir de ce blog, le jour... où j'irai visiter... en touriste...

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  3. Très beau travail, vous avez le coup d’œil, le sens de l'observation. Vous m'avez permis de visiter ce quartier, sans me bouger de mon fauteuil ! Merci.

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