Coaraze

Petit village médiéval qui remonterait à 1108, perché dans un paysage d'oliviers et de cyprès et classé parmi les "Plus Beaux Villages de France".

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Réputé aussi pour son ensoleillement supérieur à la moyenne locale, ce qui explique son engouement pour les cadrans solaires. Le village en compte plus d'une dizaine, dessinés par des personnalités y ayant séjourné : Mona Christi a conçu La Chevauchée du temps, Jean Cocteau a crée Les Lézards, Doukine s'est entiché des Animaux fabuleux alors que Gilbert Valentin a donné vie aux tournesols. Réalisés en céramique en 1962 par Valentin à Valauris d'après les maquettes des artistes ils ornent le mur principal de la mairie.

Un cinquième sur le mur Est de la mairie est signé Fabienne Barre qui s'est inspirée du village de Coaraze.

Ce dernier, ainsi que 4 autres dispersés dans le village, date de 2007 et a été réalisé par Michel Ribero, céramiste à Vallauris

4 autres cadrans ont été fixés sur le mur séparant la place du château de la place Felix Giordan.

Le Blue Time de Goetz et Le Piton et sa couronne en vert et or de Ponce de Léon se distinguent par des styles différents.

Les deux autres cadrans sont l'oeuvre de Sosno "Une Venus" et de Ben "Lou Temps"

Sur ce même mur, la ville rend hommage à Alain Pelhon, natif de Coaraze et auteur du poème "L'enfant du Paillon"

Enfin 4 autres cadrans sont visibles en divers endroits du village

L'intérieur au décor baroque luxuriant contraste avec l'aspect très sobre de sa façade. Au programme, chapelles colorées, pleines de stucs et d'angelots (118 exactement), voûte ornée de trompe l'oeil, chaire ressemblant à une grosse pâtisserie...

Face à l'église se dresse l'école communale. On peut lire un poème daté de 1962 sur une porte des toilettes publiques situées tout à coté. 

Coaraze présente les caractéristiques propres aux villages médiévaux de la région avec ses vielles rues pavées, ses longs passages voutés, ses portes surmontées de linteaux ses placettes et ses fontaines.

Ancien oratoire dédié à la Vierge, la chapelle Notre Dame de la Pitié (ou des Sept Douleurs ou encore du Greissier (pour les paysans qui y étalaient leur récolte de figues qui une fois séchées constituait la base de leur nourriture avec les haricots, les fèves et les châtaignes) est plus connue sous le nom de chapelle bleue. En y pénétrant (après avoir récupéré la clef à l'office du tourisme), on comprend mieux pourquoi. La vie du Christ y est peinte sur les deux murs latéraux en camaïeu bleu, oeuvre de Ponce de Léon, réalisée en 1962.

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