Un tour d'horizon des différents sites et musées des villes et villages de la région PACA où je vis

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Pertuis

Pertuis vient du latin Pertus, signifiant la trouée, le passage, ce qui lui a de tout temps conféré un rôle majeur dans le développement économique de la région. Elle doit son essor à la Durance qui a favorisé une vie agricole prépondérante durant le XIX° siècle, notamment la culture de la pomme de terre et de l'asperge qui ont fait la richesse et la renommée de la ville. Au nord, des paysages plus vallonnés formé de petites collines qui annoncent le Lubéron, bénéficiant d'un ensoleillement exceptionnel, ont favorisé la culture viticole dont la production en A.O.P "Luberon" atteint une belle notoriété. La ville est passée de 5 000 à 20 000 habitants en 30 ans.
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Pour vous donner un aperçu de Pertuis j'ai choisi de suivre le circuit conçu par l'office du tourisme qui part du centre ville. Jalonné de panneaux explicatifs, il permet de découvrir le centre ancien sur les pas de Mirabeau, l'enfant du pays.


L'actuel centre ville se situe sur la place Mirabeau.

On remarquera que les cloches ne sont pas sur l'église mais au sommet du donjon de l'ancien château surélevé en 1607 et  qui abrite aujourd'hui l'office du tourisme.



















Cette porte surmontée de terres cuites, indique, comme autrefois, la maison d'un artisan, ici en l'occurrence celle d'un céramiste, Antoine Reynaud.

Las anciens greniers publics construits en 1857, reconnaissables à leurs quatre colonnes furent utilisés jusqu'à la constitution de la cave agricole et la construction des silos à blé en 1939. Ils abritèrent également le bureau de l'octroi. Aujourd'hui, ils hébergent une annexe de la mairie.


Le lavoir-abreuvoir Notre Dame est un lavoir "troglodyte"établi en 1882 dans le mur d'enceinte de la ville.

Maison du XVII° siècle avec portes géminées et fenêtres à meneaux




A gauche,  portail du Couvent des Oratoriens surmonté d'une petite fenêtre à meneaux, daté des environs de 1670. A droite, porte d'entrée de la maison dite de François 1er (qui en 1522, aurait été accueilli dans cette demeure). Du fait de sa similitude avec celle de la maison de la Reine Jeanne (voir plus loin), on pense qu'elle serait l'oeuvre du même artiste.




La fontaine de l'Ange est la plus ancienne de la ville, reconstruite en 1509 et restaurée dernièrement selon l'état de 1620.

A l'angle de la rue Vaillante, la maison dîte des Consuls possède une porte encadrée de deux mascarons, surmontée d'une imposte ornée d'une jolie grille en fer forgé d'époque. L'angle de la demeure est souligné par un chaînage en bossage avec niche à Saint en cul de four.


Au n°3 de cette rue Vaillante, cette autre demeure, typique de la maison d'habitation du XVI° siècle avec deux pièces par étage, se distingue par une fenêtre ornée d'une agrafe à feuille d'acanthe surmontée d'une pierre sculptée portant la date de 1576 et ornée d'un relief symbolisant une truelle de maçon.



La tour Saint Jacques était aussi connu sous le nom de tour du Nais (lieu où l'on rouissait le chanvre). Elle abritait deux salles voûtées en berceau toujours visibles de l'extérieur et l'étage s'ouvrait sur un chemin de ronde. Les remparts qui entouraient la ville sont d'ailleurs encore visible dans le secteur de la tour.



La fontaine-lavoir Saint Jacques constitue un ensemble édifié par Louis Chaffard, un maçon de la ville en 1851 et restauré en 1981. On peut voir sur la grille la représentation d'une fleur de lys.
Ces armoiries représentent un privilège rare que Pertuis obtint en raison de son ancienne fidélité envers les comtes de Provence. On retrouve ce symbole en divers endroits de la ville comme sur ce drapeau flottant au dessus de la tour Saint Jacques.





A l'angle de la rue Vinoly, cette maison présente deux façades qui conservent une série d'arcs segmentaires en encorbellement.


A gauche, grotesque d'angle bien conservé. A droite porte avec initiale de chaque coté (A,B), celles d'André Bayon, bourgeois notable de la ville, huissier royal à Aix En Provence, qui vivait au XVI° siècle et à qui a appartenu cette maison.


La maison dite de la reine Jeanne, construite en 1585 - 1590 possède une façade aux colonnes encastrées avec fenêtres à meneaux et un beau portail. C'est un exemple remarquable de l'architecture de  transition Renaissance Baroque. On l'attribue au duc de Lavalette, gouverneur de Provence, qui s'était installé à Pertuis pendant les guerres de la Ligue.


D'autres portes visibles dans le secteur (rues Grande et Durance)

Fontaine de la Diane (représentée en train de caresser son lévrier, oeuvre de Adolphe Itasse) au centre de la place du même nom.

Façade et hall d'entrée de l'ancien hôtel particulier de Cornarel



Le couvent Notre Dame des Pères Carmes (à gauche) est le plus ancien de la ville (XVI°). Désaffecté à la Révolution, il est aujourd'hui en attente de réhabilitation. La chapelle Sainte Ursule (à droite) a été partiellement restaurée il y a quelques année.



Place Parmentier, une autre curiosité, l'ancien moulin à huile du sieur Benoît qui vivait au XVII° siècle. Ce moulin abrite aujourd'hui  l'atelier d'un photographe.



Près du nouvel hôpital une chapelle désaffectée présente une porte surmontée d'un joli relief sur bois, lui même surmonté d'une vierge à l'enfant.

A l'extrémité du cours de la République se trouve cette jolie fontaine des quatre  Saisons, surmontée du buste d'Alfred Morel, ancien Maire de Pertuis au XIX° siècle. De là on découvre aussi une jolie vue sur la vallée de la Durance.

Pour finir encore quelques photos de portes et de décors vus au cour de ma visite de Pertuis.












La région se couvre souvent de nuages en fin d'après midi, réservant ainsi de jolis couchers de soleil.


4 commentaires:

  1. Pertuis, un nom que j'ai découvert par toi, car je n'en n'avais jamais entendu parler, et que je mélange avec beaucoup d'autres lieux de France qui portent un nom un peu similaire. Enfin des photos. Enfin un article sur ce village. c'est bien.

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    1. J'ai voulu rendre hommage à cette ville que je commence à bien connaitre. Comparée à sa voisine Aix, elle ne jouit pas de la même notoriété en terme touristique et pourtant elle offre amplement de quoi satisfaire le curieux. J'espère avoir donné envie à mes lecteurs de venir y faire un petit tour.

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  2. superbe reportage, je m'y croirais ! (ne ris pas !) , je referai un tour de la vieille ville; j'ai quelques manques ! You

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    1. Ravi que mon article te plaise. Il faut dire que j'ai sillonné le village dans ses moindres recoins pour présenter un reportage le plus complet et représentatif possible.

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